Aller au contenu

Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/354

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ALEXANDRA.

Continuez, garçon !

FARIBOL.

Ce mari… un nommé Faribol-al-Raschild… était un assez vilain coco… un pas-grand-chose… qui ne craignit pas de tromper sa femme…

ALEXANDRA.

Pour une drôlesse…

FARIBOL.

De Bagdad !…

CORINNE.

Oh ! c’est affreux !

LÉOPARDIN.

C’est ignoble !

TOUS.

C’est abominable !

FARIBOL.

C’est un gueux !… Je demande qu’on le fasse asseoir sur quelque chose de pointu !

PAPAVERT, à part.

Dire que c’est là une soirée dansante !

FARIBOL.

Mais il en fut bien puni !… Sa femme… la sultane… qui était corse… de Bagdad… résolut de se venger !… Elle jeta les yeux sur un jeune calife…

LÉOPARDIN, à part.

Il m’a regardé, je suis le calife !