Thérèse ! (À Laure.) Et vous, petite sœur, mon ennemie intime ! (Il lui donne aussi la main.) Tu vas bien, Robert ?
Pas mal… merci.
Eh bien, mon gendre, vous voilà sous les armes… la tenue est irréprochable…
N’est-ce pas ? cela a son cachet… regardez-moi un peu cet habit, coupe de Darnet frères ; chemise de Longueville, chaussure de Sakowski… Rien de trop beau… le dessus du panier !
N’est-ce pas qu’il est splendide ?
Oui… Il est très-bien mis.
Préparez mes gants et mon mouchoir de dentelles… (À Thérèse.) Comprend-on ça ?… le coiffeur et la couturière ne sont pas encore arrivés. — Ah ! monsieur Olivier !
Belle-maman ! (Il lui baise la main.) Ah ! mais vous êtes radieuse…
J’ai mis ce que j’avais de mieux… un jour comme celui-ci…
Bonnet à barbe d’Angleterre… robe de moire antique… volants de dentelle… nœud duchesse… manches boutonnées et franges.