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THÉRÈSE.
Voilà d’excellentes dispositions.
OLIVIER.
Il y a des gens qui, à peine mariés, déposent au vestiaire de la mairie toute la joyeuse défroque de leur célibat.
LÉPINOIS.
C’est bien vrai !
OLIVIER.
Le lendemain de la noce, ils coiffent leur jeunesse d’une calotte grecque… ouatée…
LÉPINOIS.
Oh !
Il ôte vivement sa calotte grecque.
OLIVIER.
Ils s’enterrent dans une vaste robe de chambre, mettent leurs pantoufles, prennent du ventre et offrent chaque soir à leur fiancée l’aimable régal d’un mari qui s’endort en lisant son journal…
LAURE, vivement.
Comme papa !
LÉPINOIS.
Laure, taisez-vous !
OLIVIER.
Moi, j’entends agir d’une autre façon ; j’entends que ma femme prenne sa part de toutes les fêtes, de tous les plaisirs…
LÉPINOIS.
Bravo ! ça va marcher !