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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/390

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LÉPINOIS.

M’encourager… à quoi ?

ROBERT.

Mais… à marier votre seconde fille…

LÉPINOIS, vivement.

Oh ! nous avons le temps ! dix-sept ans et demi… c’est une enfant ! Mais comprends-tu ce baron de Grandgicourt ? Quatre cent mille livres de rente amassées… en forgeant.

ROBERT.

C’est merveilleux !… Mais, dans six mois, elle aura dix-huit ans.

LÉPINOIS.

Qui ça ?

ROBERT.

Laure… ma cousine…

LÉPINOIS.

Sa mère ne s’est mariée qu’à vingt-deux.

ROBKRT.

Oui, mais sa sœur se marie à dix-neuf…

LÉPINOIS.

Oh ! tu sais… l’occasion… un parti renversant.

ROBERT.

Et s’il s’en présentait un pour Laure, plus modeste sans doute…

LÉPINOIS.

Je ne veux pas d’un parti modeste !

ROBERT.

Enfin si l’on vous offrait un brave garçon… que vous connaissez… qui mettrait tous ses soins à rendre votre fille heureuse…