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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/398

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Scène IX.

DE GRANDGICOURT, DE JONSAC, ROBERT.
ROBERT, à part.

Il paraît que c’est moi qui suis chargé de faire les honneurs…

DE GRANDGICOURT, se jetant dans un fauteuil.

Comte, qu’est-ce que vous dites de cela ?

DE JONSAC.

Je dis que la demoiselle ne peut pas se marier sans robe. (S’asseyant.) Attendons la robe.

DE GRANDGICOURT.

C’est étourdissant ! Où diable Olivier a-t-il été décrocher cette famille-là ?

DE JONSAC.

Le père est un ancien chocolatier qui a des écus…

DE GRANDGICOURT.

Je m’en doutais… En entrant, je me suis dit : « Tiens ! ça sent le chocolat ! »

DE JONSAC.

Et la mère, comment la trouvez-vous ?

DE GRANDGICOURT.

Monumentale ! c’est une femme qui doit réussir le miroton !

ROBERT, à part.

Ils ne savent pas que je suis là ! (Haut, toussant.) Hum ! hum !