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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/399

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DE JONSAC, bas, à Grandgicourt.

Prenez garde !

DE GRANDGICOURT, bas.

Ne faites pas attention… c’est le peintre ! (Haut.) Ah ! je suis bien curieux de voir la mariée.

ROBERT, de l’autre côté de la scène, à part.

Décidément je n’en suis pas !

DE JONSAC.

On la dit jolie.

DE GRANDGICOURT.

Jolie ? laissez-moi donc tranquille ! je ne la connais pas, mais je la vois d’ici… des mains rouges, des pieds très-accentués… et un peu de piano… Le dimanche, ça doit jouer au volant dans la cour !

ROBERT, à part.

Elles vont bien, les relations d’Olivier !

DE JONSAC.

Quelle singulière idée a eue M. de Millancey de se marier un jour de première représentation à l’Opéra.

DE GRANDGICOURT.

C’est juste ! et un jour de ballet encore !… il n’aura personne à sa soirée… Est-ce que vous irez au repas, chez le nommé Lemardelay ? où est ça, Lemardelay ?

DE JONSAC.

Rue Richelieu, je crois. Je ne compte pas m’y rendre.

DE GRANDGICOURT.

Ni moi !

ROBERT, à part.

Très-bien ! nous aurons de la place !

Il sort un instant.