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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/408

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Scène XIII.

Les Mêmes, JOSEPH, LA PRINCESSE DOUCHINKA.
JOSEPH, annonçant.

Madame la princesse Douchinka.

ROBERT, à part.

Une princesse à présent !…

OLIVIER, bas, à Robert.

Une femme charmante ! une Valaque ! (Allant au-devant de Douchinka.) Chère princesse…

Il lui approche une chaise.
DOUCHINKA.

Un siège… je suis morte ! (S’asseyant.) Dieu, que c’est haut ici !

ROBERT, à part.

Le refrain de l’escalier !

DOUCHINKA, à madame de Tremble.

Vous allez bien, chère amie ?… Bonjour, baron !… bonjour, comte !… (À Olivier.) Mon cher, vous me voyez désolée, il me sera impossible d’assister à votre soirée…

OLIVIER.

Comment ! vous non plus ?

ROBERT, à part.

Toujours l’Opéra !

DOUCHINKA.

Non… je sens qu’il me faut renoncer au monde… Les veilles me tuent… je suis d’une santé si délicate… une mouche me renverserait…