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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/409

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OLIVIER.

Oh ! princesse !… un petit effort ?…

DOUCHINKA.

Je me traînerai jusqu’à l’église… mais c’est tout ce que je pourrai faire…

JONSAC, à part.

Elle pose pour la langueur, mais elle ne manque pas un bal.

GRANDGICOURT.

J’espère, princesse, que vous serez rétablie pour la fête champêtre que je dois donner cet hiver.

TOUS.

Une fête champêtre ?

GRANDGICOURT.

Oui… le costume villageois sera de rigueur… je veux que ce soit nature !

DOUCHINKA, se levant.

Oh ! ce sera charmant ! très-original !… j’ai précisément chez moi un costume de paysanne lithuanienne… je vais le faire faire.

JONSAC, à part.

Allons, elle va mieux !

Il remonte, ainsi qu’Olivier et Robert.
MADAME DE TREMBLE, bas, à la princesse.

Vous verra-t-on ce soir à l’Opéra ? J’ai une place à vous offrir dans ma loge.

DOUCHINKA.

Oh ! impossible ! le monde… la musique… je suis trop nerveuse… cela me tuerait.