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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/420

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des chevaux de bois… et, dans la salle à manger, un tir à l’arc…

LAVALARD.

C’est fabuleux !…

MADAME LAVALARD.

Que le baron a d’esprit !… C’est un poëte !…

UN MARCHAND DE PLAISIR, entrant.

Voilà le plaisir, mesdames !… voilà le plaisir !…

UN MARCHAND DE COCO.

À la fraîche !… qui veut boire ?…

UN MARCHAND DE MACARONS

Macarons !… À tout coup l’on gagne !…

LAVALARD.

Baron, votre fête sera l’événement de l’hiver…

GRANDGICOURT, modestement.

Oui… c’est assez gentil !… J’espère que les journaux auront le bon goût d’en parler…

On entend grincer une musique horrible.
TOUS.

Ah ! qu’est-ce que c’est que ça ?

GRANDGICOURT.

Mon orchestre… c’est l’accord. (À part.) La musique des pompiers que j’ai fait venir de la Villette. (Haut.) Mesdames… messieurs, je crois qu’on va nous racler une contredanse.

Tout le monde sort.