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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/430

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MADAME LÉPINOIS.

Ah ! monsieur en est ?

OLIVIER.

Jonsac ! nous ne nous quittons pas…

JONSAC.

Jamais !

II remonte, ainsi qu’Olivier.
MADAME LÉPINOIS, à part.

Décidément, je n’aime pas ça… (Bas, à Thérèse.) Mon enfant, il faut que je te parle.

THÉRÈSE.

À moi ? bon ! voilà ma faucille détachée… (À Jonsac) Comte… tenez-moi mon bouquet, je vous prie…

Elle le lui donne.
MADAME LÉPINOIS, étonnée, et à part.

Comment !… c’est à lui qu’elle donne… Eh bien, et le mari, à quoi sert-il ?

OLIVIER.

Ah ! la valse est finie !…

Il disparaît.
MADAME LÉPINOIS, à Thérèse.

Nous nous reverrons ; il faut que j’aille rejoindre ta sœur… et rendre le chapeau à ton père…

JONSAC, voulant prendre le chapeau.

Madame… permettez-moi de vous épargner cette peine.

MADAME LÉPINOIS, sévèrement.

Trop bon, monsieur… je n’accepte pas les services que je ne suis pas dans l’intention de payer.

Elle sort fièrement.