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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/431

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JONSAC, à Thérèse.

Qu’a donc madame votre mère ?…

THÉRÈSE.

Je ne sais pas… C’est son heure de dormir… (Elle a achevé de remettre sa faucille.) Comte, mon bouquet ?…

JONSAC.

Le voici…

Il en détache une fleur.
THÉRÈSE.

Ah !… vous vous payez…

JONSAC, mettant la fleur à sa boutonnière.

Non, je me décore.

OLIVIER, rentrant avec des macarons.

J’ai tourné la manivelle et j’ai gagné trois douzaines de macarons… chacun la sienne…

Il les leur donne.
THÉRÈSE, en mangeant un.

Tiens ! ils sont à la vanille !

JONSAC.

C’est plus champêtre…

OLIVIER.

Ah ! vous en verrez bien d’autres !… Il y a là-bas, au fond de la pelouse, un bœuf en carton, qui laisse échapper par les narines, des bavaroises toutes sucrées.

THÉRÈSE, vivement.

Oh ! je veux voir cela !…

JONSAC, lui offrant son bras.

Moi aussi !… un bœuf qui produit des bavaroises.