Aller au contenu

Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/446

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ROBERT, étonné.

Ah !

On entend l’orchestre.
JONSAC.

Vous permettez ?… la valse commence… et ce serait mal reconnaître le service du mari que d’être impoli envers la femme. (Il salue et sort.) Monsieur…


Scène XII.

ROBERT, puis GRANDGIGOURT et LAURE, puis UN MARCHAND DE COCO.
ROBERT, seul.

Parle-t-il sérieusement… ou se moque-t-il de moi ?

GRANDGIGOURT, entrant de la droite en donnant le bras à Laure.

Venez dans ce salon… sous ses ombrages… nous serons seuls… j’ai à vous parler…

ROBERT, à part.

Turcaret !

LAURE.

Vous avez quelque chose à me dire ?

GRANDGIGOURT.

Oui… vous ne devinez pas ?

Ils s’asseyent à gauche.
LAURE.

Non… pas du tout…

GRANDGIGOURT.

J’ai à vous dire que vous êtes jolie comme une fleur… et que je n’ai pu vous voir…