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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/447

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ROBERT, toussant fortement.

Hum ! hum !

GRANDGICOURT, à part.

Encore ce monsieur… il est toujours sur mes talons… je ne l’ai pas invité, moi…

LAURE.

Tiens, c’est mon cousin !… je ne le reconnaissais pas sous ce costume… (Allant à lui.) Bonjour, Robert…

ROBERT.

Bonjour, cousine…

LAURE, à Grandgicourt.

Ah ! que c’est aimable à vous de l’avoir invité !…

GRANDGICOURT.

Oui… j’ai pensé que cela vous ferait plaisir… parce qu’un parent… (À part.) Il me gêne ! (Haut, à Robert.) Vous ne dansez donc pas, jeune homme ?

ROBERT.

Jamais…

GRANDGICOURT.

Ah !… avez-vous vu les chevaux de bois ? c’est une chose à voir…

ROBERT.

Merci… j’aime mieux rester avec vous…

GRANDGICOURT.

Trop aimable… (À part.) C’est un clou.

LAURE, à Grandgicourt.

Mais vous aviez quelque chose à me dire.

GRANDGICOURT.

Oui… voilà… (À part.) Il est très-gênant. (Haut.) Je voulais vous demander… si vous alliez toujours au cours ?