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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/449

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LAURE, rendant son verre et honteuse.

Oh ! j’ai bu du champagne !… ne le dites pas à maman.

GRANDGICOURT.

Non… nous ne lui dirons rien à maman… nous aurons nos petite secrets, à nous deux !

ROBERT.

À nous trois !

GRANDGICOURT, à part.

Dieu, que le cousin m’ennuie ! (À Laure.) Avez-vous vu la salle de jeu ?

LAURE.

Non.

GRANDGICOURT.

Elle est tapissée de camélias blancs… (Lui reprenant le bras.) Venez !

ROBERT, les suivant.

Allons voir la salle de jeu !

GRANDGICOURT, à part.

Oh ! il est indiscret, ce petit !… il manque de tact.

Il entre à gauche avec Laure suivi de Robert.

Scène XIII.

LE MARCHAND DE COCO, DOUCHINKA, LÉPINOIS, puis MADAME LÉPINOIS.
DOUCHINKA, entrant vivement.

Ce vieux monsieur est insupportable… il me suit partout… enfin, je crois que j’ai réussi à le perdre… (Lépinois paraît.) Ah ! le voilà !