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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/495

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JONSAC.

Ah ! vous vous en apercevez ?…

OLIVIER.

Comment ! vous osez en convenir ?…

JONSAC.

Du calme !… On voit bien que vous êtes un jeune mari… vous n’avez pas l’habitude de ces choses-là !

OLIVIER.

Je vous préviens, monsieur, que je prends l’affaire au sérieux…

JONSAC.

Vrai !… Eh bien, tant mieux !… vous voilà arrivé au point où je voulais… Asseyons-nous et causons…

OLIVIER.

Inutile, monsieur.

JONSAC.

Restez debout, si vous voulez moi, je préfère m’asseoir.

Ils s’asseyent tous les deux.
OLIVIER.

Dépêchons-nous, je vous prie !

JONSAC.

Mon ami… (Mouvement d’Olivier.) Attendez !… Vous vous êtes battu pour moi avec un faquin dont j’attends la guérison pour lui proposer une seconde partie… Je ne croyais plus guère au dévouement, vous m’avez prouvé que je me trompais, et je vous en remercie…

OLIVIER.

Ce langage !…