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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/498

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OLIVIER.

Mais elle ?

DE JONSAC.

Comment ?

OLIVIER.

Si ma femme, subjuguée par vos soins, vos hommages, votre esprit… si elle vous aimait ?

DE JONSAC, effrayé.

Elle ? que dites-vous ? Allons donc, c’est impossible !


Scène XII.

Les Mêmes, THÉRÈSE.
THÉRÈSE, entrant.

Bonjour, comte… On m’a dit que vous étiez ici… et je suis accourue… J’ai à vous remercier pour le charmant bouquet que vous m’avez envoyé… c’est une merveille… je le porterai ce soir aux Italiens ! Je compte sur votre bras, n’est-ce pas ? mon mari a affaire, je crois… Demain, vous me conduirez aux courses… Oh ! ce sera une journée de fête !

OLIVIER, bas, à Jonsac.

Vous entendez ?

JONSAC, bas, à Olivier.

Si c’est une comédie, nous allons le savoir. (Haut, prenant son chapeau.) Monsieur de Millancey, dans une heure, mes témoins seront à vos ordres.