Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Martin, bas.

Je n’en sais rien ; mais il faut à tout prix que je le fasse changer d’avis. (À Agénor.) Appuie-toi… ne crains rien.

Agénor, sortant, appuyé sur le bras de Martin.

Que tu es bon ! Tu es un ange aussi !

Martin.

Oui… nous sommes tous comme ça dans le ménage !… Appuie-toi.

Ils sortent à droite.


Scène VIII

Hernandez ; puis Loïsa
Hernandez, seul.

Et elle aime cet avorton… elle ! Vénus !… Oh ! ce petit bonhomme me gêne ! Ca finira mal !

Loïsa, sortant de sa chambre et l’apercevant.

Ah !… c’est vous… pardon.

Elle fait mine de se retirer.

Hernandez.

Vous me fuyez ?

Loïsa, descendant.

Non, mais je n’ose pas lever les yeux devant vous. Vous avez ouvert ma porte si brusquement tout à l’heure…

Hernandez.

Rassurez-vous… je suis myope… je n’ai rien vu ! (Avec exaltation.) Mais quel éclat ! quelle blancheur !