Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/87

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Loïsa.

Soit ! Mais pas plus tard !… (Elle remonte, arrivée près de la porte, elle se retourne pour dire :) Vous m’entendez !… Pas plus tard !

Elle entre dans sa chambre.


Scène XIV

Agénor ; puis Martin
Agénor, seul ; jetant sa serviette sur la table.

Que le diable l’emporte !… Elle m’a coupé l’appétit. Je n’ai plus faim. (Il range le guéridon, à gauche, près de la fenêtre.) Ah ! j’ai besoin de prendre l’air. Un glacier me remettra. Voyons le temps.

Il ouvre la fenêtre et regarde au-dehors.

Martin, inquiet, entrant par la porte du fond.

J’ai lâché le domino. Je mettais du quatre sur du six, et du blanc sur du trois. (Apercevant Agénor, qui est à la fenêtre, lui tournant le dos.) Le voilà ! (Allant à lui, très inquiet.) Eh bien, comment vas-tu ?

Agénor, quittant la fenêtre.

Je suis tout à fait bien. J’allais sortir.

Martin, à part, avec joie.

Il n’a pas bu !

Agénor.

Ah ! mon pauvre ami, je me suis cru bien près de ma fin… Eh bien, tu me croiras si tu veux, ce qui me faisait le plus de peine, ce n’était pas tant de passer l’arme à gauche que de te quitter.