Et M. et madame Martin !… et leur sauvage !… et le petit vieux qui a toujours peur de se refroidir ! (Câline.) Si tu veux, nous retournerons à Genève, où il y a de si bons hôtels !
Et la chute de l’Aar ?…
Oh ! la chute de l’Aar !… Est-ce que tu y tiens ?
Non… mais il faut pouvoir dire qu’on l’a vue… Sans cela, à Paris, tout le monde s’écrierait : "Comment ! vous n’avez pas vu la chute de l’Aar ! Ah ! ils n’ont pas vu la chute de l’Aar !…" Ce serait un voyage raté…
Eh bien, nous y jetterons un coup d’œil demain, en nous en allant.
C’est ça !… Il faut être consciencieux.
Scène IV
Loïsa porte un costume de montagne et un bâton ferré. Hernandez tient à la main un énorme sapin en guise de bâton.
Entrez, madame, Dieu vous garde !
Enfin, vous voilà ! Mais comme vous avez couru !…