Aller au contenu

Page:Labourieu, Chevalier - Physiologie de l'ivrogne, 1862.pdf/15

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 13 —

sans repos ; si on voyait ses quelques minutes de sommeil troublées par des cauchemars hideux ; si on contemplait alors son visage livide, ses cheveux dégouttant d’eau, ses lèvres noirâtres, gercées, ses yeux rouges, égarés ; si on l’entendait balbutier d’une voix caverneuse, effrayée « j’ai froid, je tremble, » et si l’on se répétait que ce supplice se prolongera, qu’il augmentera jusqu’à son dernier jour, alors peut-être craindrait-on de s’enivrer une fois par hasard.

IV

— Une fois ! dites-vous, une seule !

Vous m’effrayez, car ne trouvant rien dans cette première ivresse des symptômes dont je ne vous ai cependant indiqué que la plus