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Page:Labourieu, Chevalier - Physiologie de l'ivrogne, 1862.pdf/16

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faible partie, y rencontrant au contraire une vivacité, une exubérance de vie, un plaisir, — soyons franc, — que vous ne soupçonniez pas, vous irez répétant que notre tableau est chargé ou vous vous croirez assez maître de vous-même pour vous permettre de savourer de temps en temps le plaisir que vous avez goûté dans une première ivresse, mais en vous jurant bien de n’en abuser point. Prenez garde ! Ah ! mon ami, prenez donc garde, car déjà je vous vois parjure. Sans discuter si vous serez capable de discerner ce qui est abus de ce qui ne l’est pas dans une cause où vous êtes à la fois juge et partie, laissez-moi vous dire ce que vous avez fréquemment entendu : « que le plaisir s’émousse par une succession uniforme. La nouveauté constitue son plus grand charme. »