Page:Lacasse - Une mine de souvenirs, 1920.djvu/99

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croyons-nous, que l’Église chantera un Te Deum, le jour où tous les gouvernants adopteront comme un modèle à suivre la loi actuelle de l’instruction publique de la province de Québec.

Il est, je crois, de notre devoir de conserver la loi actuelle telle qu’elle est, car ceux qui veulent la changer n’ont pas l’intention de nous en donner une meilleure. Bien au contraire. D’ailleurs, ils ne parlent pas au nom du peuple canadien ; ils veulent seulement mettre le gouvernement et l’Église dans l’embarras. Prions pour eux et ne les écoutons pas. Prions aussi beaucoup pour que les conseillers laïques représentent toujours dignement la volonté du peuple canadien et non leur opinion personnelle.

Admirons, en terminant, les effets magnifiques de cet arrangement de la question scolaire qui repose sur des bases de paix et d’entente cordiale. Nos collèges, académies, couvents et écoles, ont un octroi du gouvernement. Quels avantages pour le bien spirituel et temporel de nos familles canadiennes.

On a élevé des monuments à certains hommes politiques qui n’ont pas fait pour le bonheur du peuple, la centième partie de ce qu’a fait l’honorable de Boucherville, que nous rencontrerons un jour au ciel à

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