Page:Lacaussade - Poésies, t1, 1896.djvu/120

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Mais à leur tour ceux-ci couvent, et la famille
Se renouvelle et croît et grandit et fourmille :
Hélas ! que vais-je devenir ?
Mon cœur ne suffit plus à les tous contenir !


XXXV

À UNE JEUNE FILLE


 
Devant mes cheveux blancs tu fuis, ô jeune fille !
Sois sans dédain pour mes amours.
De la verte saison la fleur à ton front brille,
Mais mon cœur est jeune toujours.
O Vierge ! le volcan que la neige environne
Brûle sous un sommet glacé.
Regarde combien sied dans ta fraîche couronne
Le lys à la rose enlacé !


XXXVI

SUR EUROPE


 
Enfant ce fier taureau, c’est Jupiter lui-même :
La jeune Sidonienne assise sur son dos,