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Page:Lacaussade - Poésies, t2, 1897.djvu/143

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Dis-lui que sur ces tièdes lames
Où vient se jouer ton rayon,
L’œil baigné de tes belles flammes,
J’ai vers toi murmuré son nom ;

Dis-lui que dans mon sein qu’oppresse
Le poids de ta sérénité,
Une âme a frémi de tendresse
Devant ta pieuse clarté ;

Dis-lui que j’aime et que j’aspire,
Dis-lui mon chaste enivrement ;
Dis… ce que l’homme ne peut dire
Ni ne peut taire entièrement !