Page:Lacaussade - Poésies, t2, 1897.djvu/252

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Voir sur les sables fins et dans les noirs rameaux,
L’aile ouverte au soleil, courir les passereaux.
Comme eux, au beau soleil, nos frileuses pensées
Ont ouvert en chantant leurs ailes nuancées,
Et, pareils aux bourgeons à la cime des bois,
Sentant renaître en moi les rêves d’autrefois,
Assis sous le vieux chêne à la branche encor noire,
Muse ! je t’ai conté ma douce et triste histoire.