Page:Lacaussade - Poésies, t2, 1897.djvu/265

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Évoquez sous mes yeux des visions charmantes
D’azur, de claires eaux, de tiges embaumantes ;
Secouez sur mon front, avec mille senteurs,
Les accords de la brise et des oiseaux chanteurs.
Et, puisque du présent les heures sont amères,
Puisque rien ne m’est doux, hors vos douces chimères,
O mes rêves ! Versez dans mon sein tourmenté
L’oubli, l’heureux oubli de la réalité !


Février 1847.