Page:Lacaussade - Poésies, t2, 1897.djvu/341

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La nature, sous les tropiques, a été sentie et rendue supérieurement par Bernardin de Saint-Pierre, mais elle n’a pas été chantée encore. Ce que l’auteur de Paul et Virginie a fait dans la langue de la prose, il nous a semblé qu’on pouvait le tenter dans la langue des vers. De là ce volume de Poèmes et Paysages, où l’on a cherché à rendre, dans toute sa vérité, la riche nature de l’île Bourbon, l’une des plus belles îles des mers de l’Inde.

Mais, si riche, si magnifique que soit la nature en elle-même et dans son isolement, si habile qu’on