Page:Lacombe - Contribution à l’étude de la thermométrie clinique en médecine vétérinaire.djvu/14

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 14 —

le thermomètre doit rester dans le rectum, n’est pas précis ; il faut attendre, pour cesser l’exploration, que la colonne mercurielle soit stationnaire.


DE LA FIÈVRE


Fièvre (de febris, fervere)


Les Grecs l’appelaient feu, ce qui nous montre que dès les temps les plus reculés la calorification a été regardée par les médecins comme symptôme prédominant dans l’état fébrile. Cependant, depuis Galien, qui parlait de Calor prœter naturam[1], tous les pathologistes semblent l’avoir, sinon oublié, du moins n’en avoir tenu que peu de compte, soit dans leurs recherches, soit dans les théories qu’ils ont tenté d’établir sur les causes et le mécanisme de la fièvre.

Il faut arriver jusqu’à notre époque pour voir les Cliniciens tirer parti des modifications que peut subir la chaleur dans les différentes affections.

Que devons-nous entendre par fièvre ?

La fièvre n’est autre chose qu’une augmentation durable de la température dépassant le maximum physiologique.

  1. Chaleur animale, Claude Bernard.