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malléable à laquelle il pourrait faire subir toutes les transformations imaginables. »

Que manque-t-il à l’hydrothérapie pour lui donner un caractère rationnel ? si ce n’est le thermomètre qui la dotera de bases physiologiques qui lui font défaut ; bases sans lesquelles on n’agira qu’en aveugle ou d’une manière empirique. Cependant aujourd’hui, l’usage des irrigations est soumis à quelques règles, grâce sans doute à l’exemple qu’en a donné James Currie dans son livre Medical reports of the effects[1].

Ce que nous avons remarqué dans le traitement hydrothérapique, c’est l’atténuation de l’inflammation ; atténuation qui élague ou amoindrit toutes les complications graves qui pourraient en être les conséquences fâcheuses.

Nous avons pu suivre la marche de la température sur plusieurs sujets ayant subi diverses opérations chirurgicales telles que clous de rue, javarts, etc. ; et nous n’avons jamais constaté des oscillations bien sensibles de la température 1° à 1° 5/10 tout au plus ; celle-ci variant entre 37° 2/10 et 38° 7/10.

À quoi doit-on attribuer cet abaissement thermique si ce n’est à l’effet de l’eau qui, par suite de son action spéciale sur la nutrition, diminue l’inflammation, comme l’a si bien démontré M. Cl. Bernard.

  1. Loc. cit.