Page:Lacombe - Rapport fait par la citoyenne Lacombe.pdf/12

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mies Gardes m'enjoigifirent de les suivres, l'obéis, nous désendimes et comme nous sortions dans les cours, Je ne fut pas peu et nnée de les vcir pleines d'une foule immence, qui attendoit la sortie de celle qui seule ignoroit sou Crime ce ne fut pas sans m'avoir donné a plusieurs reprises l'espoir de me voir conduise à la Guillotine, que nous sorriines des cours, nous fumes suivis par un nombre innombrable de personnes, qui me prodiguient les noms les plus odieux Amis de la Liberté J'avoue que mon ame eut été capable de crainte, celle de devenir la Victime d'un peuple égaré etoit la seul qui pouvoit magiter il seroit tant le nombre étoit considérable que Pit ou Co- bourg fut tombé en notre pouvoir, enfin Je parviens au Comité do surete général sans le moindre evenement, après nous avoir fait faire antichambre pendant deux heures, un Gendarme dit a celui qui me gardoit, car de te is Gardes il ne m'en restoit qu'ura les deux autres étant ennuyé d'attendre, qu'il pouvoit entrer après avoir passés la premierelle, un députs courant après mon Gaide, lui dit qu'il ne pouveir pas entré qu'ilni avcit Personnes, alors celui qui me gardoient me dit Citoyenne le suis indigné de la conduite que l'on tiers à votre égard c'est une arbitraire qui na pas d'exemple, il me paroît que le Comité n’est pas dispose a vous entendre Je vais vous reconduire shez vous, arivée à la porte Je lui demandai s'il avoir des ordre pour Garder chez moi la nuit, il me dit que non, Je l'assural que s'il en "recevoit le landemain, il pouvoit venir en toute qu'il me trouveroit chez moi, comme je ne disposnis y mour, le portier de la maison me dit que Je ne le pouvois pas, attendu que les scellés etoient a ma porte Je resertis dans la rue et appellant le garde qui n'etoit pas éloigné je le prioit de me conduire a la Section pour attester quayant passé deux heures