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Éternité


Le ciel miraculeux est plein d’efflorescences,
On dirait qu’annonçant ses divines paroles,
Des gestes par l’azur rénové de croyances
S’allument d’astre en astre et tracent des symboles.

… Il est debout, dans la lumière, et t’a nommé !
Mais pour que l’heure croisse et que l’amour demeure,
Selon l’ordre infini par le Verbe exprimé,
— Et pour qu’en toi ce songe initial ne meure,

Devant qu’autour de lui s’en fût la nuit future,
Son front s’est relevé vers les hauteurs sans voiles,
Et tandis qu’un frisson court aux temps qu’il adjure,
Sa bouche a proféré ton Poème aux étoiles.