Page:Lacuzon - Éternité, 1902.djvu/105

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.






Ainsi se déroula l’immense prophétie,
Rêve, espoir et clarté, trinité que je vois,
Et qu’à mon tour j’enseigne et que je balbutie,
— Et toi, dont la voix douce en annonça la voix,

Calme, tu reposais au creux de ma poitrine,
Tiède et souple fardeau de grâce et de langueur,
Cependant qu’à mon cou restait ta main câline,
Ta tête sur l’abîme où résonnait mon cœur.