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Éternité


Je regardais flotter tes cheveux sous la brise,
Mais la sérénité, troublante et lumineuse,
Que sur ton front d’enfant la nuit chaste avait mise ;
Ton souffle, sa douceur, tout ton charme d’heureuse,

Ajoutèrent soudain, dans ma ferveur mystique,
Tant d’angoisse à la fois et tant de vérité,
Que j’étreignis ton corps, tremblant et frénétique,
Effrayé d’être seul devant l’Éternité !


FIN