Page:Lafargue - Pamphlets socialistes, 1900.djvu/82

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pain couvert de crachats et boire notre eau souillée de boue; car pour châtier notre insolence, le Capital arme le maître de canons et de sabres, de prisons et de bagnes, de la guillotine et du peloton d’exécution.


D. - Recevras-tu une récompense après la mort?


R. - Oui, une bien grande. Après la mort, le Capital me laissera m’asseoir et me délasser. Je ne souffrirai plus ni du froid, ni de la faim; je n’aurais plus à m’inquiéter ni du pain du jour, ni du pain du lendemain. je jouirai du repos éternel de la tombe.