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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t1, 1922.djvu/121

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AUTRE COMPLAINTE
DE L’ORGUE DE BARBARIE


Prolixe et monocorde,
Le vent dolent des nuits
Rabâche ses ennuis,
Veut se pendre à la corde
Des puits ! et puis ?
Miséricorde !

— Voyons, qu’est-ce que je veux ?
Rien. Je suis-t-il malhûreux !

Oui, les phares aspergent
Les côtes en sanglots,
Mais les volets sont clos
Aux veilleuses des vierges,
Orgue au galop,
Larmes des cierges !