Page:Laforgue - Œuvres complètes, t1, 1922.djvu/271

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Du lycée et du cloître ; et les bonnes prairies
Blanches des traversins rafraîchissant leurs creux
De parfums de famille aux tempes sans aveux,
Et la Mort ! pavoisez les balcons de draps pâles,
Les cloches ! car voici que des rideaux s’exhale
La procession du beau Cygne ambassadeur
Qui mène Lohengrin au pays des candeurs !

Ce sont les linges, les linges,
Hôpitaux consacrés aux cruors et aux fanges !
Ce sont les langes, les langes,
Où l’on voudrait, ah ! redorloter ses méninges.