Page:Laforgue - Œuvres complètes, t1, 1922.djvu/275

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Oui, vivre pur d’habitudes et de programmes,
Pacageant mes milieux, à travers et à tort,
Choyant comme un beau chat ma chère petite âme,
N’arriver qu’ivre-mort de Moi-même à la mort !

Oui, par delà nos arts, par delà nos époques
Et nos hérédités, tes îles de candeur,
Inconscience ! et elle, au seuil, là, qui se moque
De mes regards en arrière, et fait : N’aie pas peur.

Que non, je n’ai plus peur ; je rechois en enfance ;
Mon bateau de fleurs est prêt, j’y veux rêver à
L’ombre de tes maternelles protubérances,
En t’offrant le miroir de mes et cætera