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CRÉPUSCULE DE DIMANCHE D’ÉTÉ


Une belle journée. Un calme crépuscule

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Rentrent, sans se douter que tout est ridicule,

En frottant du mouchoir leurs beaux souliers poudreux.

Ô banale rancœur de notre farce humaine !
Aujourd’hui, jour de fête et gaieté des faubourgs,
Demain le dur travail, pour toute la semaine.
Puis fête, puis travail, fête… travail… toujours.

Par l’azur tendre et fin tournoient les hirondelles
Dont je traduis pour moi les mille petits cris.
Et peu à peu je songe aux choses éternelles,
Au-dessus des rumeurs qui montent de Paris.