travail, des journaux à lire, des revues à dépouiller, des articles à faire, des lettres à écrire ou à parcourir. Comment me lirez-vous ?
Cependant, puisque vous avez voulu qu’il y eût un lien — de quelque nature qu’il soit — entre nous, vous êtes obligé de recevoir mes lettres. Et vous en recevrez.
D’ailleurs quand je vous l’ai demandé vous y avez consenti, et j’espère que ce n’était pas par pure politesse.
Vu le Rhin dans le brouillard. Nous partons demain pour Berlin.
Jules Laforgue, près de S. M… Prinzessinen Palais, — Berlin.
Façon de vous avouer que j’espère tôt ou tard recevoir une lettre de vous.
Et votre Albert Dürer[1] avec ses « feuillets du carnet »[2], ses « cat. Posonyi »[3], a-t-il paru pour faire taire les exigences sceptiques de Monsieur votre frère — à qui je serre la main — ?
- ↑ L’important ouvrage Albert Dürer et ses dessins, à l’achèvement duquel Jules Laforgue avait travaillé.
- ↑ Dessins du carnet de route de Dürer dans son voyage aux Pays-Bas.
- ↑ Références au catalogue de la riche collection de dessins de Dürer formée par M. Posonyi et passée au Cabinet des estampes de Berlin.