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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

Rubinstein de 18 ans à peine[1]. Vous l’adorerez comme moi, un brun au visage insensé, peut-être un peu plus haut que vous, et une masse de cheveux crépus. — Je l’appelle le Nubien. — Un fumeur effréné. — Je fume la pipe. — Je les collectionne. — Trois scènes et ma prose en un acte est terminée, achevons-la vite et qu’on n’en parle plus. J’ai aussi l’idée d’un Faust en un acte. Je traduisais en vers un Don Juan de Pouchkine, je l’ai lâché. — Comment, vous n’avez pas lu les Contes cruels ! Si Kahn le savait ! — Lisez, c’est insensé. — Et au revoir. Que dit le barde[2] de moi ?

Jules.

(Tiens ! j’ai oublié de vous tutoyer.)

  1. Il s’agit toujours de Théophile Ysaye.
  2. Mme Mullezer, avec qui Jules Laforgue s’était brouillé durant l’automne 1882.