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Page:Laforgue - Poésies complètes.djvu/268

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derniers vers

Comme tout se fait propre autour d’elles !
Comme tout en est dimanche !

Comme on se fait dur et boudeur à leur approche…

Ah ! moi, je demeure l’Ours Blanc !
Je suis venu par ces banquises
Plus pures que les communiantes en blanc…
Moi, je ne vais pas à l’église,
Moi je suis le Grand Chancelier de l’Analyse,
Qu’on se le dise.

Pourtant ! pourtant ! Qu’est-ce que c’est que cette anémie ?
Voyons, confiez vos chagrins à votre vieil ami…

Vraiment ! Vraiment !
Ah ! Je me tourne vers la mer, les éléments
Et tout ce qui n’a plus que les noirs grognements !

Oh, que c’est sacré !
Et qu’il y faut de grandes veillées !

Pauvre, pauvre, sous couleur d’attraits !…

Et nous, et nous,
Ivres, ivres, avant qu’émerveillés…
Qu’émerveillés et à genoux !…