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gracilité, une physionomie et une légèreté des plus curieuses. Parmi les industries, il faut citer celles du ver à soie, du papier et des jouets.

Vu qu’ici la population est extrêmement nombreuse, la main d’œuvre est d’un bon marché extraordinaire, ce qui fait que les industriels japonais peuvent écouler à l’étranger les menus objets de leur fabrication. Aujourd’hui comme au temps de mon voyage, on trouve partout au Canada des tissus, des bibelots, des jouets venant du Japon.

M. Séverin m’a fait ressouvenir des ouvriers et des marchands japonais que nous avions vus sur tous les points de la côte de la Colombie canadienne. On émigre du Japan, parce que la population se fait trop nombreuse. C’est à cela qu’il faut attribuer cette sorte d’audace et de courage