et la seconde
Chaque particule sera donc ébranlée deux fois de suite ; le premier ébranlement arrivera comme dans le cas précédent, le second lui succédera après un intervalle de temps fini, qui dépendra des deux distances et Donc, quand il se trouve un obstacle quelconque qui peut terminer les fibres aériennes d’un côté, il se formera une répétition du même son, laquelle sera distinguée du son primitif si l’intervalle du temps entre l’un et l’autre ne se trouve pas moindre de de seconde, qui est le moindre espace requis pour que l’oreille puisse percevoir distinctement deux sons successifs.
Pour mesurer au juste cet intervalle, on distinguera deux cas : lorsque est positif, et lorsqu’il est négatif. Dans le premier, on aura
dont la différence est
dans le second, on aura de même
dont la différence se trouvera
Cette différence sera donc dans le premier cas égale au temps que le même son met à parcourir un espace et dans le second égale au temps qu’il lui faudrait pour parcourir l’espace Or, comme le son qui part du point (fig. 15, p. 121) se propage de part et d’autre, on concevra clairement la formation du son répété, si l’on imagine que celui qui est propagé vers soit pour ainsi dire réfléchi par le point et