Page:Lagrange - Œuvres (1867) vol. 1.djvu/503

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serviront à déterminer les mouvements du fluide dans plusieurs cas particuliers.

Ces cas se réduisent à ceux où l’on suppose que les particules du fluide décrivent des courbes invariables, ce qui arrive quand les rapports des vitesses sont indépendants du temps c’est-à-dire quand les quantités sont simplement des fonctions de multipliées par une même fonction de Car, soit mis dans les équations générales à la place de ( étant une fonction quelconque de et étant maintenant regardées comme des fonctions indéterminées de sans ), on trouvera, après avoir divisé par

Or, comme les termes sont les seuls qui renferment il faut nécessairement qu’ils soient égaux à zéro séparément de tous les autres, pour que les équations soient possibles ; on aura donc ce qui satisfait encore au reste de l’une et de l’autre équation, comme on l’a vu plus haut.

Il y a pourtant un cas où les équations précédentes peuvent être vérifiées sans supposer et c’est celui où l’on aura

c’est-à-dire où

et étant deux constantes quelconques ; car alors les termes se trouveront entièrement indépendants du temps ainsi que tous les autres.

Au reste, en combinant les équations avec l’équation

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