Page:Lagrange - Œuvres (1867) vol. 1.djvu/626

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quantités qui se trouveraient multipliées par des puissances de plus hautes que la seconde.

Pour y parvenir plus aisément on fera

et, substituant cette valeur dans l’équation (H), on égalera à zéro les termes homogènes, c’est-à-dire ceux qui sont affectés de la même puissance de ce qui donnera

d’où il est clair que la valeur de ne contiendra que des sinus et des cosinus d’angles multiples de

En supposant on verra que la valeur de trouvée ci-dessus s’accorde entièrement avec celle du no 45 ; il n’y aura, pour s’en convaincre, qu’à mettre, au lieu de et de leurs valeurs approchées et (n os 44 et 45).

Du mouvement d’un corps qui décrit une orbite à peu près circulaire, en vertu d’une force centrale proportionnelle à une fonction quelconque de la distance.

47. Soient le rayon vecteur de l’orbite, le temps écoulé depuis le commencement du mouvement, l’angle parcouru par le rayon durant le temps la fonction de la distance qui exprime la force centrale, la distance initiale, la vitesse de projection, et l’angle de la ligne de projection avec le rayon vecteur ; on aura, en prenant constant, ces deux équations

(Voyez l’Article IV du Mémoire qui a pour titre Application de la méthode précédente, etc., page 370.)