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PRÉFACE
DE LA DEUXIÈME ÉDITION
uelques-uns ont aimé ce livre,
trouvant en certains de ces quatrains
comme un « triple extrait » de la
poésie orientale, et en d’autres la vibration,
l’émotion sincère d’une âme moderne.
Beaucoup l’ont peu lu, ou, l’ayant lu, peu compris ;
la forme d’abord leur en a paru monotone.
Je conviens qu’il ne le faut pas lire tout d’un trait,
comme un roman à la mode ; et que ces parfums
d’orient, il est mieux peut-être de ne les respirer
que par gouttes.
Quelques-uns ont donc blâmé cette forme des