Page:Lahor - En Orient, 1907.djvu/189

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Pour nous, le roi Salomon n’apparaît dans le poème que pour fournir quelques images de plus, et des variations à ce motif banal et très connu, que l'amant, ivre de son amour, est plus heureux qu’un roi. Non, nous ne pouvons d’après le texte, lu, étudié sans parti pris, voir en Salomon, comme on l'a dit, le tout-puissant rival du bien-aimé.

Nous retrouvons donc plutôt, et nettement dans quelques passages, la même idée qu’en notre chanson populaire :

Si le Roi m’avait donné
Paris, sa grand’ville,
Et qu’il m’eût fallu quitté, etc.


On a cru que seul un amant royal pouvait être chanté avec un tel luxe d’hyperboles. Mais la richesse des images, mais l’hyperbole et la folie sont