Page:Laisnel de La Salle - Le Berry, mœurs et coutumes, 1902.djvu/15

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Il lui fallait la vie qu’il avait trouvée. Philosophe pratique à l’excès, il pensait que là où l’on est bien, il n’en faut pas sortir. Il n’y avait pourtant pas lieu à l’accuser d’égoïsme, il travaillait pour nous tous.

Je savais déjà qu’il s’occupait de recherches ardues et minutieuses. Il en avait publié quelques fragments dans un journal de la localité. Il les continuait avec la patience sereine qu’il portait en toute chose. J’ignorais,à sa mort (1870), s’il avait complété son œuvre. Mais voici que sa famille me communique deux manuscrits, intitulés : Le Berry, Croyances et Légendes, et Le Berry, Mœurs et Coutumes, dont le sous-titre, Souvenirs du vieux temps, Traditions populaires comparées à celles des peuples anciens et modernes, définit et résume clairement tout le livre.[1]

  1. Le sous-titre a été supprimé, mais la valeur de l’appréciation subsiste.