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Chapitre I
NAISSANCE
n croit, chez nous, comme en beaucoup
d’autres pays, que le corps d’un enfant
qu’une femme porte dans son sein, est susceptible
d’offrir l’empreinte, de prendre la figure et la couleur
des objets qui ont le plus vivement frappé
l’imagination de la mère pendant sa grossesse, ou
qui lui ont suscité de bizarres fantaisies, d’ardentes
envies, qu’elle n’a pu satisfaire.
En raison de cette croyance, s’il existe dans une église ou ailleurs, un bon saint ou une bonne