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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/114

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5.° De n’exécuter aucune digestion, mais seulement une élaboration des sucs qui les nourrissent et qui donnent lieu à leurs produits, en sorte qu’ils n’ont qu’une surface absorbante (l’extérieure), et qu’ils n’absorbent pour alimens que des matières fluides ou dont les particules sont désunies ;

6.° De n’avoir point de circulation réelle dans leurs fluides ; mais d’offrir dans leurs sucs séveux, des mouvemens de déplacement dont les principaux paraissent alternativement ascendans et descendans, ce qui a fait supposer l’existence de deux sortes de sève ; l’une provenant de l’absorption par les racines, et l’autre résultant de celle par les feuilles ;

7.° D’opérer en eux deux sortes de végétation ; l’une ascendante, et l’autre descendante, à partir d’un point intermédiaire ou noeud vital, situé dans la base du collet de la racine, et qui est, en général, plus vivace que les autres ;

8.° D’avoir une tendance à diriger leur végétation supérieure, perpendiculairement au plan de l’horizon, et non à celui du sol qui les soutient [1] ;

9.° De former la plupart des êtres composés d’in-

  1. Les végétaux paraissent devoir cette tendance au calorique et à l’électricité des milieux environnans ; ces fluides subtils, trouvant plus de difficulté à traverser l’air que des corps humides plus conducteurs, s’élancent à tra-